Le programme de l’année 2024-2025 porte sur la thématique
Politiques à risque et modes de subjectivation
Sous la direction de Vanessa Brito, philosophe, enseignante aux Beaux-Arts de Marseille, et Marido Garnier, Pr en Etudes de genre, Université Paris 8
Avec la participation des co-auteur·es Anne Querrien, Monique Selim, Elias Jabre, Tassadit Yacine et Christiane Vollaire
ID de réunion: 952 2059 9522
Code secret: AFA2025
Résumé :
René Schérer (1922-2023) est le nom d’une enfance au long cours, une enfance qui n’a eu de cesse de s’ouvrir à des objets majeurs (hospitalité, utopies, anarchies) ou pris à tort pour mineurs (le street art, le gros mot, la cuisine, le plafond de la Sixtine et les « posterioria dei » …). Collectionneuse de menus débris à partir desquels refaire monde, la pensée bigarrée de René Schérer a conservé la verdeur du bois (de Vincennes), sa vitesse de repousse sur le site de St Denis, et une capacité à repenser : l’image, la couleur, le cinéma avec Pasolini, Soukaz et d’autres, en lien avec sa propre pratique de l’aquarelle sur les carnets dont il ne se séparait jamais ; à repenser le politique, l’accueil de toute personne en situation d’exil, à repenser la préservation du vivant à travers l’œuvre de Charles Fourier – tout en pratiquant lui-même l’accueil, l’amitié, avec ses hôtes et ses autres, Hocquenghem, Deleuze, Foucault, Châtelet …
Olivier Douville, psychanalyste, Laboratoire CRPMS Université Paris 7
Fatiha Kaouès, sociologue et anthropologue, chargée de recherche CNRS, laboratoire GSRL
Nicole Khouri, sociologue, IMAF
Julie Peghini, anthropologue, Maître de conférences en sciences de l’information et de la communication à l’Université Paris 8, Laboratoire CEMTI
Monique Selim, anthropologue, directrice de recherche émérite à l’IRD CESSMA
Ferdinando Fava, anthropologue, professeur à l’Université de Padoue, Laboratoire LAA UMR 7218 LAVUE